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Pas tous égaux devant la page blanche
Combien de nos messages tombent à plat parce que nous ne sommes pas des orateurs et nous sommes en panne d’histoires à raconter.

Le syndrome de la page blanche

Je voyais chaque jour mon père écrire la page de son journal sur les feuillets d’un agenda. Il parlait de lui, du temps, de ses occupations quotidiennes et je cherchais à comprendre l’intérêt que cela pouvait avoir. Pourtant, à sa disparition, sans les ouvrir, je les ai rangés, dans un rayon de la bibliothèque du salon, à la campagne. Se mêlât alors en moi, la conviction qu’il était l’écrivain de la famille et que #la lignée se trouvait dorénavant en panne d’histoires.

Pourtant, nous sommes des narrateurs nés

Nous passons 30 à 40% de notre temps à informer les autres de nos expériences personnelles à raconter l’histoire de notre quotidien dont nous sommes le personnage central : celle que nous transmettons dans nos présentations, lors d’entretiens, au fil de nos conversations, dans nos anecdotes personnelles. Alors, suivons ce penchant naturel, commençons par là. Soyons conscients de la valeur du récit de notre vie, c’est la plus belle des histoires.

Nous sommes « uniques »

Nos mémoires personnelles contiennent des intrigues. Chacune est traversée de « guerres et de paix » singulières, de réussite et d’échec. Alors notre histoire dont nous sommes le protagoniste, avec ses combats, sa lutte contre le destin, les obstacles, devient ineffable et unique. Elle est digne de tous les grands récits.

Comme toute histoire elle apporte à celui qui l’écrit et à celui qui l’écoute une meilleure connaissance des autres, du monde et de soi.

Nous sommes tous des #passeurs.

Nous sommes tous passeurs plus encore aujourd’hui qu’hier de ces histoires personnelles, qui ont des résonances universelles et qui fondent notre mémoire collective. Alors cherchons l’orateur qui est en nous et partageons et mêlons nos voix. Soyons tous des griots.

Et si quatre mots faisaient histoire !

« Soyez insatiables. Soyez fous ». (#discours culte de Stanford – 2005)

@STEVE JOBS savait ciselé le verbe et le rendre immortel et primordial. Restons sur ces mots qui encensent la vie :

« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.

Alors, en vérité je vous le dis, quoiqu’il advienne, quoi qu’il en soit, soyons des « griots ».

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https://www.youtube.com/watch?v=DMvTlhE92UQ