Aujourd’hui, où la compression des mots, l’accélération de nos échanges pourrait nuire à la valeur des contenus et des formats, il faut savoir d’autant plus écouter le murmure des mots.
Le murmure des mots d’hier et d’aujourd’hui
Il nous identifie. Il se retrouve dans nos noms qui se perpétuent dans nos lignées, dans nos prénoms faits des choix maternels. Au fil du temps, il participe à notre #ADN, à notre inclinaison, à notre #singularité, à la façon de les utiliser, de les exprimer, de les rédiger.
Les mots sont autant signes que sons.
Chaque lettre est à la fois « son » et « graphe » s’écrivant singulièrement selon les régions du monde et les époques, marqueur des siècles. La lettre, le dessin et le tracé se mêlent dans des subtiles associations qui participent aux trames et aux codes seuls capables de réguler nos échanges et nos langages universels.
Le murmure est jubilatoire
Parfois, les sons emportent le sens, jouant des #harmoniques, se raccrochant subtilement les uns aux autres. Le #sens change alors de nature. Les mots s’effacent. Le fond devient le son soulignant un texte, une œuvre.
Tout autant, la voie par l’écrit a développé un art immémorial qui ne sépare pas le dessin, la lettre, le mot et l’image. Sceau de civilisation, la #calligraphie est une alchimie complexe entre la pensée, la main, le trait et l’idée.
Le mot transpose
Langage de signes, dialectes ou langues académiques, langages des oiseaux, avec ou sans les sonorités des voyelles et des consonnes, les mots ont cette magie et cette simplicité de se transposer en vers, en prose, en notes, en portée.
Le volume de partage devient viral
La formule, la répartie sont les nouvelles signatures de contenus « pensés plus rapidement », pour des formats plus courts avec des « volumes de partage » plus élevés.
J’aime à écouter le murmure des mots. C’est apaisant et rassurant, sachant traduire et pour toujours la pensée humaine en évolution.