Tu m’emmènes danser ?

 

7 générations , des « babyboomers », des retraités actifs, des grands ainés aux « Y », aux « Z » cohabitent dans nos sociétés. Ces hommes et ces femmes n’ont pas les mêmes motivations, les mêmes engagement , les mêmes valeurs. Comment faire avec cette multiplicité, cette diversité ? Comment la société peut-elle être riche de tous ses âges ?

 Place à la joie, place à la tendresse, place à la vie !

Le 7 octobre, un jour comme les autres,

  • Hier, le 7 octobre, c’était la 16 eme édition de la nuit blanche et que cela soit sous la nouvelle canopée du forum des halles, sur les berges de la Seine, place de la république, Paris ne dormit pas jusqu’au petit matin. Ce qui frappe et est mis en avant sur les flashs d‘info, les posts, c’est le plaisir qui s’exprime, le bonheur d’être ensemble, de partager toutes générations confondues, une fête autour de l’art, la musique et la créativité.

  • Hier le 7 octobre, c’était le 21eme EKIDEN d’Albi, 42,195 km, en couple, en duo, en équipes sur une boucle de 5km dans le cœur historique d’Albi. Parmi les coureurs et les supporters, les têtes blanches et les enfants encouragent les leurs faisant des haies de soutien.

  • Hier le 7 octobre, je regardai la nouvelle pub IKEA, « tu m’emmènes danser » ? Si vous ne l’avez pas vu, cela vaut le coup, original, juste, innovant et plein d’humour. Un « flashdance » intergénérationnel qui dit tout et vous embarque.

L'intergénérationnel questionne...

Alors, on ne peut plus l’ignorer, l’intergénérationnel questionne.art31 pictLivre min

Tendance qui se traduit aujourd’hui en marketing mais qui plus fondamentalement interroge la société.

Je voudrais l’illustrer en reprenant une jolie histoire de porcs –épics...

« Je vous amène dans le nord de l’Europe. C’est la nuit, il fait moins 30° dans une forêt glaciale. Les porcs-épics se déplacent, chacun d’eux risque de mourir glacé à tout moment.

Leur seule façon de survivre est de se rapprocher les uns des autres sauf qu’ils sont des porcs- epics et que chaque fois qu’ils se rapprochent, ils se piquent et ils se font mal. Alors ils se rapprochent, ils se piquent, ils s’écartent, ils risquent de mourir… Ils essaient et essaient encore.

Enfin, après de multiples tentatives, tout se passe bien lorsque les porcs- épics ont trouvé cette juste distance qui fait qu’en se piquant suffisamment pour avoir conscience de l’autre sans se faire mal, ils partagent la chaleur (…) et survivent ».

*Schopenhauer, philosophe allemand - Anecdote revisitée avec talent par Olivier Lajous, consultant.

Comment alors trouver la bonne distance qui fait que nous allons nous enrichir ensemble ?

En tout premier lieu, savoir être « je »

art31 pictADN minLe fait que le « je » ne cesse de progresser  est un progrès humain considérable. 

Soyons fiers de gagner en autonomie et en différence. Sachons que chacun que  le « jeu » peut exister et créer les conditions de liens interpersonnels et intergénérationnels forts.

Alors, savoir être « nous »

Pour cela, Il faut sortir de nos clichés :  « les jeunes sont dépouillés par les retraités », « les vieux avec la culture du jeunisme », « ils sont rayés de la carte ». Donc deux populations opposées mais encore une fois la vieillesse ne peut-elle être l’avenir de la jeunesse et inversement.

lors cela demande de se révolutionner et de révolutionner notre société. L’idée est de devenir « militant » ensemble pour assurer, pour affirmer la solidarité, donner de la puissance à l’intergénérationnel et donc demain favoriser la réussite d’une société inclusive où les vieux et les jeunes trouveront leur place.

Pour cela, Il faut sortir de nos clichés

Cela incite à inventer un « compromis générationnel » qui développe la bienveillance et non les oppositions. Cela veut dire donner et plus vous donnerez, plus vous aurez des retours dans la plupart des cas.

Pour conclure, je voudrais citer Olivier Lajous, lorsqu’il répond à la question : « Quelle est la plus grande qualité d’un dirigeant » ?

Je le transposerai ainsi : « quelle est la plus grande qualité de l’humain»?… et cela marche bien.

Il répond l’Hu’mour

L’humour pour lui est la contraction d’un préfixe et d’un suffixe : le préfixe d’humilité et le suffixe d’amour.

  • Humilité - Il faut beaucoup d’humilité pour être convaincu que l’on n’est ni supérieur ni inférieur à tous ceux qui nous entourent, simplement « ego » en humanité. Ce travail permanent qui est : « je suis égal » et donc je dois être dans une relation d’absolue égalité qui fait que je ne cherche pas à convaincre l’autre mais à m’élever toujours plus haut dans ma rencontre avec lui .

  • Amour, amour de la vie, aimer la vie avec un grand A parce qu’elle est tellement unique et magique que je n’ai pas le droit de passe à coté.