Grand théâtre d’Albi

Être de quelque part est personnel pour chacun de nous.
Est-ce l’endroit où l’on nait ou bien la place et le lieu que l’on choisit ?

J’ai toujours, à l’instinct, situé des balises dans le parcours de ma vie personnelle et professionnelle. J’ai toujours cru que l’on pouvait être citoyen du monde et ainsi se libérer des emprises de ses origines.
J’ai toujours forgé mes valeurs et mes convictions sur l’ouverture, la créativité et la relation. Cela avait ce je ne sais quoi qui a « trait à la valeur », à la création de valeurs « humaines et économiques » et cette création jouait dans le champ des paradoxes.

Scène nationale

Alors, si ce sont les hommes et les femmes qui font richesse, alors tout me ramenait à m’intéresser à des économies et à des sujets atypiques qui donnent du sens et se traduisent par des réalisations concrètes, des actions tangibles et évaluables.

Armoiries d’Albi

Mais si l’ on est de quelque part, d’origine ou de voeu, alors ces valeurs, ces convictions sont d’ici, en prise, et se singularisent, s’incarnent dans une terre dans un territoire.

Et alors, lorsque l’on s’exprime, l’accent chante, le trait de caractère s’affirme, le geste emporte, le mot devient signature.

Si l’on sait reconnaître ou ressentir l’emprise de ce lieu dans lequel on vit et on agit, alors la façon de concevoir la vie et ses actions est enrichie, singulière et intense.

Alors l’on sait d’où l’on est que « l’on rentre de voyage ou que l’on reste chez soi ».