Les seniors sont des gens qui ont acquis une expertise inégalable en travaillant dans le même métier pendant plus de 30 ans. Nous avons réussi à développer une économie circulaire pour préserver l’énergie et la planète et il semble que nous soyons incapables de capitaliser sur le savoir faire des séniors et sur cette expérience de vie.
Si l’on regarde ce qui se passe à l’étranger, en Afrique, en Amérique du Sud , au Canada, même, les ainés sont au cœur des familles et les échanges intergénérationnels sont quotidiens. La transmission des savoir-faire se mêlent à celle des savoir-être et des savoir-vivre.
Cela interroge l’intégration, l’inclusion intergénérationnelle dans nos sociétés où les séniors se sentent de plus en plus exclus, n’existent plus .
Que pouvons-nous retirer de ces façons de faire ailleurs pour voir quoi développer ici et maintenant. Comment adopter de nouveaux modèles à notre société.
Trois constats s’imposent
Une école de vie et un capital de connaissance et d’expérience
Les jeunes et moins jeunes ont tant à apprendre des vieux ; de leur longue expérience dans un champ d’expertise ou dans un métier.
Ils ont tant à partager en étant galvanisés par la passion qui les anime.
Qu’y-a-t-il de mieux que d’apprendre avec une personne qui a pratiqué par passion ou par métier une activité pendant 40 ans ?
Du concret à échanger entre générations pour que cela soit durable
Rien de tel que de se retrouver autour de projets concrets chacun amenant sa technicité, sa compétence, son expérience.
Qu’y-a-t-il de plus motivant d’apprendre à cuisiner avec un ancien chef étoilé, ou d’apprendre à broder avec une ancienne « petite main » d’un atelier de couture ?
Les nouvelles technologies et les plate-formes sur facebook permettent alors de créer des groupes de soixantenaires passionnés et de jeunes curieux créent ensemble des équipes-experts intergénérationnelles où jeunes séniors se mettre en relation pour bénéficier ensemble et faire bénéficier touts générations confondus de leurs expertises et fortes expériences mutualisées.
Un monde où jeunes et vieux, dans ces mondes où souvent il ne fait pas bon vivre n’ont pas besoin de se justifier et où ils sont reconnus et appréciés pour ce qu’ils sont et ont été et font ensemble.
Une jolie initiative avec les talents d’Alphonse , le savoir-faire ne part pas à la retraite.
Ce qui est alors génial, c’est qu’en se fédérant, une génération d’hommes, de femmes de jeunes curieux de vieux doués retrouve ces valeur humaines de bienveillance, d’attention, de partage.
Je voudrais vous inciter à visionner la vidéo...
Créer des liens intergénérationnels et de proximité
Ils sont parrainés et accompagnés aux quotidien par la MAIF. Ils commencent aussi à créer des contacts avec des grandes entreprises qui veulent mettre en place des ateliers pour leurs employés sur le temps du midi, par exemple.
Une nouvelle économie de la vieillesse nécessite de révolutionner notre société et de rythmer avec la créativité et l’innovation et… les juniors sont ceux qui vont aider à la porter.
Redéfinissant les utilités sociales de chaque génération c’est redonner aux générations leur place dans la société et démontrer l’importance de la transmission comme un capital circulaire immatériel à haute valeur ajoutée.
En conclusion, l’économie circulaire des vieux c’est une société riche des tous les âges. Et de la valorisation d’un capital humain intergénérationnel.
La société a besoin d’être riche de tous les âges.